Actualisation : après une mobilisation importante, l’État a confirmé fin décembre qu’il verserait bien les sommes promises, mais à la moitié des associations seulement ! Ainsi, la FUB, l’Heureux Cyclage (réseau des ateliers d’autoréparation) et le Club des Villes et Territoires Cyclables seront bien subventionnés (cette année au moins…).En revanche, l’AF3V (association des véloroutes et voies vertes) à laquelle Vive le Vélo est également affiliée, « France Vélo Tourisme » et les « Départements et Régions Cyclables » sont, pour l’instant, laissés sur le carreau…
Il est inadmissible que l’État se désengage de la politique cyclable alors même que des pics de pollutions surviennent un peu partout en France et que l’Accord de Paris sur le Climat suite à la COP 21 est entré en vigueur le 4 novembre 2016.
Voir les communications des associations :
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L’association Vive le Vélo œuvre pour le développement du vélo en ville, sur le territoire de la Communauté d’agglomération de La Rochelle. Nous sommes affiliés à la FUB (fédération des usagers de la bicyclette), à l’AF3V (association des véloroutes et voies vertes) et à l’Heureux Cyclage (réseau des ateliers d’autoréparation de vélos).
Les 6 associations nationales en faveur du vélo se voient menacées d’un arrêt de leurs subventions de la part du Ministère de l’Environnement.
« Le Ministère de l’Environnement, qui pourtant abrite en son sein une coordination interministérielle dédiée aux modes actifs, risque de ne plus subventionner les associations d’usagers (FUB, AF3V, « L’Heureux Cyclage »), de collectivités (« Départements & Régions Cyclables » et « Club des Villes et territoires cyclables ») et de Promotion (« France Vélo Tourisme »). Celles-ci assurent non seulement un important relais des politiques cyclables nationales sur l’ensemble du territoire français, mais également pallient bien souvent à une insuffisance de l’État. Ces désengagements du Ministère de l’Environnement menacent donc gravement la politique vélo nationale !
Vu les enjeux transverses du vélo, notamment en termes de santé publique et d’emplois non délocalisables, le montant des financements d’actions perçu habituellement par chaque structure parait dérisoire. De plus, nous apprenons ce désengagement en toute fin d’année concernée, alors que les actions à conventionner sont bien plus qu’engagées.
Le montant total de ces financements – soit la somme de 230 000 € – représente à peine l’équivalent de 37 mètres d’autoroute, 16 mètres de tram, ou encore 58 Vélibs. C’est dire que cela ne peut ruiner le budget de l’Etat alors même que le vélo doit être un acteur et outil important de la transition énergétique !
Toutes les études chiffrent les retombées potentielles d’une politique vélo efficace en milliards d’euros.
Au regard de cette situation préoccupante, la FUB, l’AF3V, l’Heureux Cyclage, les Départements & Régions Cyclables et France Vélo Tourisme ont adressé une lettre ouverte à la Ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer pour tenter de résoudre cet imbroglio avant la fin de l’année 2016 et ainsi éviter un coup fatal à la mise en œuvre d’une véritable politique vélo en France. »
Vous trouverez la lettre ouverte des 6 associations ici : http://www.fub.fr/lettre-ouverte
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